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Neurodystopie, installation interactive et filtres Instagram, en collaboration avec Maxence Kölbl, décembre 2020, Covitrine, Lokal-int, Bienne

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Neurodystopie, installation interactive et filtres Instagram, en collaboration avec Maxence Kölbl, décembre 2020, Covitrine, Lokal-int, Bienne

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Neurodystopie, installation interactive et filtres Instagram, en collaboration avec Maxence Kölbl, décembre 2020, Covitrine, Lokal-int, Bienne

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Neurodystopie, installation interactive et filtres Instagram, en collaboration avec Maxence Kölbl, décembre 2020, Covitrine, Lokal-int, Bienne

Neurodystopie utilise le logiciel Spark Ar, pour appliquer des filtres Instagram, afin de modifier petit à petit le visage des spectateurs.trices.x et créer un système d’expression des émotions qui diffère des normes neurotypiques. Pour cela, le masque digital appliqué sur les visages a été séparé en deux, horizontalement ou verticalement et chaque moitié exprime une émotion différente. Les filtres se transforment peu à peu, en jouant sur la limite entre la confusion et l’humour.

Ces émotions impossibles visent à faire ressentir aux spectateurs.trices.x un décalage entre les émotions qu’ils perçoivent visuellement et celles qu’ils ressentent. Cela fait écho à ce que les personnes avec autisme ressentent lorsqu’elles doivent reconnaître des émotions complexes ou exprimer les leurs.

Ce dispositif est aussi inspiré par les transformations sociales liées au coronavirus. Il permet de créer des parallèles entre les difficultés d’adaptation de la majorité de la population à des moyens de communication nouveaux (messagerie en ligne, masque, réduction du nombre de contacts) et des difficultés quotidiennes des personnes avec autisme pour qui les moyens de communication majoritaires ne sont pas adaptés.

Les filtres ont été publiés sur Instagram et peuvent être expérimentés depuis chez soi.